
Présidente de session : Audrey Lessard-Fontaine (CartONG)
Ces dix dernières années l'accent a été mis sur la réduction des risques de catastrophes (DRR pour "disaster risk reduction") et sur des études qui montraient que la gestion du risque était plus coûteuse que celle des catastrophes. Cependant, l'évaluation des risques et les stratégies afférentes ne sont planifiées ni dans les opérations ni dans le budget : cela est considéré comme étant l'affaire exclusive de spécialistes alors qu'elle pourrait être intégrée directement dans les programmes, notamment dans les pays "à risque". Ainsi pour beaucoup d'humanitaires l'apport des données libres dans l'évaluation des risques et l'apport d'outils complexes pour les non-spécialistes n'apparaissent pas évidents pour donner du sens à ce qui est en jeu. De nombreux acteurs sont non seulement concentrés sur la production de ressources liés la réduction des risques de catastrophes mais également sur des outils permettant au non-experts l'acquisition de connaissances localisées sur la prévention des risques de catastrophes et la compréhension de la donnée libre disponible pour cela. Peut-on développer et promouvoir de tes outils pour appréhender et comprendre la réduction de risques de catastrophes? Peut-on les intégrer de manière plus systématique dans les programmes humanitaires? La mise à disposition d'outils et de données libre permettent-ils une meilleure évaluation du risque, y compris pour les non-experts?
Emlyn Hagen - Responsable de la gestion de l'information senior (IMMAP)
Stuart Alexander Fraiser - Consultant risque de catastrophe (World Bank)
Flore Guiffault - Doctorante (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris)